Qui est Lincol, le manager de Singleton depuis 2017 ?
Il intègre l’univers musical début 2011. A l’époque, il évoluait avec KDR MAFIA. Aujourd’hui Lincol est manager. Son travail consiste à développer la carrière de ses artistes. Depuis 2017, il bosse avec la machine du dancehall Singleton. Au-delà de la profession, ils ont tissé des relations fraternelles. En plus de la musique, leurs familles sont aussi proches.
Quels sont les difficultés que vous rencontrez dans l’exercice de vos fonctions ici à Conakry ? Parlez-nous de vos projets également.
J’en ai rencontré assez, mais ma persévérance et l’envie de me surpasser et de changer les choses m’ont aidé à me relever à chaque fois que j’ai failli lâcher. Mon projet principal est de contribuer à l’épanouissement de la couche juvénile dans ce domaine et à la conquête du reste du monde à travers la culture de notre pays et de nos artistes afin de transformer notre culture en une industrie concurrentielle. Oui il faut industrialiser ce domaine et en faire une plaque tournante culturelle comme le Nigeria et la Côte d’Ivoire.
Produire un clip coûte à peu près combien à Conakry, et quels sont vos relations avec les autres managers ?
Le prix du tournage d’un clip dépend du réalisateur. Mais, pour une très bonne réalisation il faut au moins avoir les 20 millions ou plus. J’ai de très bonnes relations avec tous les managers du pays en général et des relations professionnelles.
A présent, quels sont les programmes de votre artiste Singleton. Le 4ème album sort quand ?
Nous avons presque fini l’enregistrement de notre prochain album qui est le 4ème et nous comptons le sortir en cette année 2022. Si nous retardons l’annonce de la sortie c’est parce que nous voulons être sûr d’être prêt sur tous les bords avant de faire une quelconque annonce.
Des conseils pour les jeunes qui veulent être manager ?
Je conseille à tout jeune qui a envie d’être manager de prendre connaissance de la chose pour maîtriser son rôle avant de se lancer. Car, c’est un monde plus vaste qu’on ne l’imagine et après le reste n’est que de la persévérance et de croire en soi. Pour terminer je demande à tout un chacun de se donner à fond afin d’aider à ce que cette culture qui nous tient à cœur soit compétitive à l’échelle internationale comme les autres pays et cela n’est possible que lorsque nous nous donnons les mains et les moyens qu’il faut.
La Rédaction